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Restructurations à la DGFIP : France Télécom comme modèle

Article issu du journal ASD le journal de la CGT Finances Publiques de la DNEF

Si on observe les différents projets départementaux où le n’importe quoi semble l’emporter sur toute notion de co-hérence, nous ne pouvons que nous inquiéter sur un rapide « effet France Telecom » à la DGFIP. A l’occasion de l’actuel procès des responsables du plan de restructuration d’Orange, retour sur une stratégie destructrice.

La déstabilisation

En 2007, chez Orange, les réorganisations se multi-plient dans les services. Nombreuses, désordonnées, tout semble être fait pour déstabiliser les salariés, quitte à sacrifier l’outil de travail.
Les salariés sont « malades » de voir des équipes qui fonctionnaient bien être cassées. De constater que le travail ne peut plus se faire comme ils le souhaiteraient.

L’incertitude

Les salariés vivent en permanence dans la crainte de voir leur poste disparaître, de devoir changer de service, d’être mutés dans une autre ville... Pas moins de 60 salariés de France Télécom (FT) se sont suicidés entre 2006 et 2010.
La question se pose de sa-voir si les dirigeants ont eu « carte blanche de la part de-Bercy » ?
« Leurs liens avec le ministère des Finances étaient très forts », notamment après que Thierry Breton, ancien PDG de France Télé-com, était devenu ministre des Finances en 2005. Le plan de restructuration de la DGFIP ressemble étrangement à cette situation. De ce point de vue, la nomination en tant que Directeur Général de la DGFiP, de M. FOURNEL, ancien directeur de cabinet de M. DARMANIN est une signe signification qui vient confirmer non seule-ment la similitude de situation entre la DGFiP et France Télécom, mais que désormais la question de la restructuration de la DGFiP est avant tout un projet politique de premier plan.

La stratégie du Chaos

Alors, pourquoi obliger des dizaines de milliers de col-lègues à subir la mobilité géographique et fonctionnelle, voir les deux à la fois ?
Dans le même temps, le ré-seau est systématiquement saboté, les missions altérées.
Le cas de France Télécom est tristement exemplaire : c’est un laboratoire pour la gestion du personnel par la souffrance au travail, une expérimentation qui risque d’aboutir à ce qu’un certain nombre de collègues « choisissent » un départ « volontaire » de la DGFIP tant la situation va devenir insupportable.

Connaissant le cynisme et l’expérience de nos décideurs, on peut affirmer que la démarche consistant à plonger les agents dans le Chaos est forcément intentionnel

Article publié le 29 juillet 2019.


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