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5 cégétistes de St Florent convoqués à la gendarmerie
Le lundi 15 mai, cinq camarades de l’UL de St Florent étaient convoqués à la gendarmerie pour "dégradations de biens publics et entrave à la circulation" lors de la manifestation du 23 mars. Une plainte, déposée par la Direction Interrégionale de Routes Centre Ouest, a été très rapidement diligentée par les forces de l’ordre locales.
Un rassemblement de soutien, qui a rassemblé près de deux cents camarades, a montré l’attachement de toute la CGT au mot d’ordre "quand on touche à un militant, on touche à toute la CGT". L’intersyndicale était également présente.
Près de deux heures trente d’attente que tous nos camarades sortent et nous fassent un compte-rendu de leurs auditions. Il apparaît que les allégations retenues contre eux ne s’appuient pas sur grand-chose si ce n’est de faire payer des pseudo-dégradations de chaussée et une perturbation de circulation.
Les faits sont les suivants : une distribution de tracts au rond-point route de Bourges était organisée dans un barrage filtrant, avec des palettes en protection, comme nous le faisons régulièrement. Là, les forces de l’ordre ont décidé de bloquer et de dévier la circulation en amont. Pour quelle raison, nul ne le sait.
Les palettes ont brûlé suite à la décision des manifestants et des différentes organisations syndicales présentes. C’est ce qui aurait dégradé la route et le goudron du rond-point. Il est vrai que la nationale 151 est réputée pour son entretien régulier et sa réfection !! Comme l’a dit notre secrétaire générale dans une interview à la radio publique locale "il faudrait simplement regarder les dizaines de milliers de camions qui passent tous les ans et qui dégradent l’ensemble de cette nationale, plutôt que se focaliser et stigmatiser ce que font les militants de la CGT". Le prétexte est gros et il est à l’image de ce que peuvent dire les membres du gouvernement.
Encore une fois, l’action syndicale militante, le syndicalisme sont directement la cible de ce pouvoir autoritaire. Nos camarades sont injustement incriminés pour leur engagement au service des travailleurs. Nous ne laisserons jamais faire, nous ne lâcherons rien.
Syndicalistes, pas voyous.
Article publié le 18 mai 2023.