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Perpignan : les agents d’accueil exercent leur droit de retrait et gagnent des renforts

Une cellule d’accueil de 8 agents, 2 en maladie, 1 détachement et 1200 réceptions quotidiennes à gérer

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Il aura fallu l’application du droit d’alerte et du droit de retrait des collègues, ainsi qu’un rappel à l’ordre de la DG, pour que la direction propose quelque chose.
Il est donc prévu dans l’immédiat la venue de 3 membres de l’équipe de renfort, le détachement d’une collègue d’un SIP à mi-temps, le détachement d’une collègue de la trésorerie de Mont-Louis les lundi et mardi à compter du 26/11/18 et le détachement d’une collègue du CDIF à compter du 01/01/19. Sur le papier, cela ferait presque rêver !!
La réalité sera malheureusement tout autre...
Il n’y a aucune garantie de pérennité de ces mesures, les 3 collègues de l’équipe de renfort pouvant être appelés sur d’autres missions si il y a des urgences ailleurs. Notre directeur ne s’est pas engagé fermement à leur maintien jusqu’à résorption des vacances d’emplois du service des relations publiques.

Pour les agents, il est hors de question de tolérer le fait que ces mesures, qui sont censées améliorer les conditions de travail dans un service, soient de nature à dégrader les conditions de travail dans d’autres services. Ce qui sera très clairement le cas au cadastre, au SPFE, au SIP et à la trésorerie de Mont-Louis... De nouveau droits d’alerte à venir ??

De plus, il a été proposé de filtrer le nombre d’usagers en accès dans le hall pour ne pas dépasser un maximum de 75 personnes. Cette solution va monopoliser l’agent de sécurité au détriment de la sécurité des agents en cas d’agressions verbales ou physiques. Encore une fois, il s’agit d’une proposition réfléchie dans l’urgence qui ne prend pas en compte l’aspect humain en terme de sécurité. A quand le second vigile ?

Le combat n’est pas fini !! Faire reconnaître la souffrance au travail est un travail long, difficile et semé d’embûches... La plus grosse étant l’administration. Mais nous ne lâcherons rien. Pour la santé et la sécurité des agents, pour des conditions de vie au travail normales, pour un exercice de nos missions en toute efficacité, nous ne lâcherons rien !!

Nous lançons un appel à l’ensemble des agents de la DGFIP à s’exprimer largement sur leurs conditions de travail, à s’emparer des outils mis à leur disposition, à faire valoir leurs droits, cette souffrance au travail n’étant pas propre qu’au site de la Côte Vermeille à Perpignan. Nous allons relayé ce message à nos bureaux nationaux respectifs afin qu’ils puissent le diffuser le plus largement possible.

Article publié le 17 novembre 2018.


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