vous êtes ici : accueil > actualités > DGFiP
La première vague de fusion de RAN (Résidences Administratives Nationales) avait vu la disparition de 42 RAN au niveau National. Un exemple : le Loiret est passé de 4 RAN à 2 RAN.
A priori cela n’est pas suffisant puisque le DG revient à la charge en demandant au directeurs locaux de faire de nouvelles propositions de fusion et de préciser (note du 17 février 2017) que :
Les RAN potentiellement concernées sont :
=> les RAN peu attractives en raison notamment de leur situation géographique (éloignement des bassins de vie ou d’emplois locaux, accessibilité difficile de certains services du fait de leur isolement, par exemple en zone de haute-montagne...), du coût élevé de la vie locale, etc..., pouvant se traduire par des vacances récurrentes ;
=> les RAN à volume d ’ emplois et d ’ effectifs peu important , voire très faible, par comparaison avec les autres RAN du département et/ou dont le nombre de services implantés est très limité ;
=> les RAN recouvrant un périmètre géographique restreint ;
=> les RAN dont le périmètre n’est pas en cohérence avec la réalité économique et/ou
démographique locale.
Ces propositions doivent remonter avant le 21 avril 2017 pour une application aux mouvements de mutations de 2018.
De ce fait, le droit à mutation sera une nouvelle fois remis en cause.
Si l’on fait le compte, après PPCR (carrière allongée et fin des R1 et R2), le délais de séjour minimum, la mobilité forcée, la filière obligatoire, les plans de promotions réduits à peau de chagrin, les limitations au concours et bientôt RIFSEEP (salaire au mérite), ça commence à faire beaucoup !
Pourtant, on nous avait dit qu’avec la fusion, ce serait gagnant-gagnant !
Alors STOP aux régressions !
Article publié le 25 mars 2017.