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La DG veut enterrer l’avenir des missions Il est urgent d’agir

Provocateur ce titre ? Certainement ! Mais, en fait, ce sont surtout les propositions de la Direction générale sur l’avenir des missions qui le sont ! Pour la CGT, elles sont inacceptables car elles nous conduisent droit dans le mur.
Ces orientations, les voici :

Disparition du guichet fiscal unique qui était le principal argument pour justifier la fusion. C’en est fini ! Tout doit disparaître : SIP, trésoreries… liquidés au profit des centres de paiement et de contact. C’est une industrialisation à outrance des procédures de réponses qui s’annonce, éloignée des préoccupations des usagers. C’est ce que la Direction générale appelle « l’accueil pluriel ».

Dématérialisation : c’est évidemment : la grande « tarte à la crème » de l’administration qui ne jure que par elle et qui, derrière son plaidoyer hypocrite pour un meilleur service à l’usager, y voit surtout le moyen de continuer à détruire les emplois et le service public. Bien sûr, la main sur le coeur, on nous assure que l’accueil physique ne disparaitra pas…Sauf qu’il sera de plus en plus éloigné des usagers qui, après avoir vu disparaître leur trésorerie, leur SIE ou SIP, devront parcourir plusieurs dizaines de kilomètres pour accéder aux services de la DGFIP, dès lors qu’ils ne disposeront pas d’un accès internet à haut débit,ou que la réponse à leur problème ne sera pas disponible via le « portail usager ».

Concentration : c’est la piste mise en avant par la DG pour l’ensemble des missions et pour toutes les structures : SIP, SIE, SPF, etc. Tout doit être regroupé pour créer des grandes structures qui sont, évidemment, baptisées sans vergogne dans la bouche du Directeur général de « plus efficaces » car plus « professionnelles ». Et pour concrétiser cette démarche, la DG n’est pas en panne d’idées : par exemple, dans le secteur public local, on enlèverait le contrôle de la dépense dans les plus petites structures. Il n’y aurait plus aucun espoir de survie des petites trésoreries et des structures à taille humaine, sans parler de la responsabilité des comptables qui n’existerait plus...
Dans un tel schéma, c’est bien tout le réseau de la DGFiP qui est voué à disparaître, en laissant à l’abandon des pans entiers du territoire et des agents ballotés au gré des restructurations.

Régionalisation/ Supra-régionalisation : non content de concentrer les structures sur un département, la DG cherche à renforcer la régionalisation des missions. A 22 régions, c’était déjà problématique, alors à 13 !... C’est ce qu’elle développe avec l’objectif de regrouper les services des ressources humaines dans des centres spécialisés, supprimant la proximité de gestion des agents, en réduisant les compétences dans les DDFiP. C’est la même démarche que la DG veut appliquer à toutes les « missions supports. » Cette démarche est déjà appliquée pour la réorganisation du contrôle fiscal, avec la suppression des brigades dans les DDFIP et le rattachement de vérificateurs ainsi que des BCR, aux DIRCOFI. »

Mobilité et Profilage : Au regard des évolutions avancées, la Direction générale ne peut accepter que les agents bénéficient de règles de gestion leur garantissant une égalité de traitement. Dans sa logique, les règles existantes, loin d’être améliorées, doivent être remises en cause pour leur substituer une démarche de profilage, c’est-à-dire pouvoir décider de manière totalement arbitraire « où et qui » exercera telle ou telle mission. Là encore, c’est un reniement des engagements liés à la fusion, puisque les agents se verront cantonnés dans un métier prédéfini, où seules les réformes de structures leur offriront la possibilité d’évoluer.

PRENDRE LE CHEMIN D’UNE INTERVENTION COLLECTIVE PUISSANTE ET DÉTERMINÉE, C’EST LE SEUL CHEMIN !

Article publié le 2 mars 2016.


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