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16 % d’agents se sont portés grévistes mardi 24 avril à l’appel des sections locales Solidaires-CGT-FO, soit 31 % en SIE, 27 % en SIP, 12 % en trésorerie. Cela alors même que la grève DGFiP du 3 mai était annoncée et que nombre d’agents privilégient cette date.
Les agents grévistes ont organisé des diffusions de tracts au public sur les sites de Vierzon et Bourges-Condé
– A Vierzon : très bon retours des usagers rencontrés, aussi bien les retraités, les actifs, les "vieux" et les "jeunes". Ils regrettent la mort du service public et se sentent pris en otage par l’Etat qui les oblige (la notion d’obligation a très souvent été évoquée) à utiliser internet. Les usagers rencontrés sont souvent restés très longtemps à discuter et ont souvent évoqué les problèmes des services publics en général (hôpitaux, ehpad, sncf,....)
Les cheminots qui manifestaient pas très loin sont venus rendre visite aux agents devant le centre des finances publiques.
– A Bourges-Condé : après une diffusion devant le centre des finances publiques, en fin de matinée rassemblement commun aux cheminots, hospitaliers, agents de l’énergie, des finances publiques devant la permanence d’un député LREM dans la ru Moyenne du centre ville. Une délégation composée essentiellement des cheminots (CGT-UNSA-CFDT) mais aussi de edf, ddfip, hospitaliers a été reçue par ce député, M. Cormier-Bouligeon, ancien chef de cabinet adjoint du ministre de l’Économie Macron et il a été à bonne école.
Pour les finances publiques participaient à la délégation les secrétaires des sections CGT et FO. Copie conforme de M. Macron, ce monsieur nous a expliqué que les suppressions d’emplois étaient nécessaires, qu’il fallait adapter les moyens au sein des 3 versants de la fonction publique (ce qui implique une mobilité des agents), et que les entreprises sont mécontentes des contrôles fiscaux. Nous lui avons rappelé le rôle essentiel que jouent les trésoreries de proximité auprès des élus et lui avons demandé sa position sur les fermetures envisagées des trésoreries de Dun-sur-Auron et Mehun-sur-Yèvre. Il n’a pas répondu à cette demande et c’est pourquoi nous avons souhaité que son positionnement, une fois arrêté, nous soit transmis.
Pour ne citer que quelques unes des petites phrases assassines : "la convergence je n’y crois pas", "nous ne cèderons pas" . Nous lui avons rétorqué qu’il y a convergence naturelle des revendications.
Nous avons tous noté l’agressivité de ses propos qui contrastait avec le soutien des personnes rencontrées dans les différentes diffusions du tract au public.
Article publié le 26 avril 2018.