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Nous ne céderons pas !

Suite aux terribles attentats du 13 novembre dernier, la politique gouvernementale sécuritaire et répressive a pris une dimension très particulière.
Interdiction de manifestations, perquisitions administratives, gardes à vue : l’usage poli-tique fait par le gouvernement de l’état d’urgence a conduit ces derniers jours à la multiplication des interventions policières et à de nombreuses assignations à résidence pour motifs politiques et sociaux.
Le 14 novembre 2015, l’état d’urgence a été instauré en France pour une durée de trois mois reconductible.
Le 24 novembre, le gouvernement a informé le Conseil de l’Europe de « sa décision de déroger à la Convention européenne des droits de l’Homme » Il donne de nouveaux pouvoirs à la police en matière de perquisitions, surveillance électronique, sans passer par le juge).
Cette situation est dramatique. D’autant plus que les motifs invoqués pour perquisitionner un domicile ou assigner une personne à résidence dépassent de beaucoup la prévention/répression du terrorisme "djihadiste" qui sert de prétexte au déploiement de ces mesures.
Ils permettent en fait, au gouvernement de s’en prendre à celles et ceux qui contestent sa politique.
Le gouvernement cherche à pratiquer la politique de la peur pour museler les opposant-es à sa politique antisociale qui ne cesse de détruire tous les acquis sociaux, allant jus-qu’à vouloir réduire le code du travail à sa plus simple expression.
Afin d’asseoir sa politique internationale agressive, guerrière, capitaliste, il s’efforce de faire taire toutes les voix discordantes dans une union nationale qui n’a jamais été que de façade.
Ce gouvernement ne navigue pas à vue, il sait parfaitement ce qu’il fait, il est en train de détruire le modèle social que nos aînés ont fondé et pour lequel nous nous battons, modèle social que la CGT a contribué à créer. Il continue à rogner sur nos droits sociaux, la PUMA dans l’assurance maladie, le départ à la retraite à 63 ans, la fusion du RSA et de la prime pour l’emploi, l’Agirc Arrco, le projet de créer une indemnité chômage européenne qui se fera sur des bases de versement et de durée minimale, etc.
Lutter pour nos revendications, lutter pour créer les conditions d’une société plus juste, plus humaine, qui ne soit pas basée sur l’accumulation des profits, c’est aujourd’hui refuser l’état d’urgence et en exiger son retrait.

L’état d’urgence c’est la négation de toutes les libertés.
La CGT est parmi les signataires d’un appel déjà contresigné par 80 associations et 15 syndicats dont la Ligue des Droits de l’Homme, la Ligue de l’enseignement, ATTAC, Réseau Education sans Frontière, Médecins du Monde, ...

L’appel unitaire

appel unitaire nous ne céderons pas

Article publié le 12 décembre 2015.


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